Lorsque j’ai mis les pieds à Moscou pour la dernière fois, une réalité inattendue m’a frappé : Les taxis etaient tous des Renault , mais cela pourrait changer par de nouvelles marques comme des Haval et Geely qui arborent désormais fièrement leur écusson. En tant que témoin de cette évolution, je me devais de partager avec vous mes observations sur ce virage économique majeur que traverse la Russie.
L’histoire débute avec des sanctions qui ont provoqué un retrait massif des marques automobiles occidentales. C’est alors que la Chine, avec une stratégie qui confine au génie, s’engouffre dans la brèche et commence à inonder le marché russe de ses modèles. Ce n’est pas seulement une question de remplir un vide – c’est le récit d’une transformation profonde et potentiellement durable du paysage automobile russe.
Dans cet article, je vous invite à me suivre dans une réflexion sur les implications économiques, politiques et culturelles de cette invasion chinoise sur quatre roues. Nous évoquerons les chiffres, bien sûr, mais aussi ce qu’ils signifient pour les consommateurs russes et pour l’avenir de l’automobile en Russie et ailleurs.